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Aéroclub de la Haute-Saône
2500
Route de l'aérodrome - 70000 FROTEY-LES-VESOUL
09.61.37.53.85 aeroclub70@wanadoo.fr |
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La fameuse goutte froide qui gênait les vols de juillet est partie, et le soleil du mois d’août nous a permis de revoler tout de même. Et puis septembre est passé, avec des journées mitigées. Comme celles par exemple où certains volontaires du club se sont fait griller au soleil du meeting de Luxeuil le samedi, et d’autres où quelques membres partageaient le thé sous la tente et les hallebardes du dimanche… Octobre en témoigne, les belles journées de l’été prolongé ont permis de loguer des heures de vol pour les membres, de continuer les progressions école et enfin de réjouir quelques dizaines de volontaires aux baptêmes de l’air. Le ciel intrigue encore et c’est merveilleux de pouvoir s’y rendre, la preuve en est avec le succès du B.I.A et des vols découverte. Notre bel aérodrome « LFQW » attire encore, c’est important. Juste récompense du travail important des membres du bureau et de nos instructeurs. Novembre débute et va nous remettre un peu sous le feu des critiques et des projecteurs. En effet, la grande messe de la COP26 débute à Glasgow et les gouvernements vont plancher sur les nouvelles solutions pour épargner la planète du réchauffement promis et inévitable. A coup sûr, l’aéronautique, même endormie depuis la crise Covid, va être au centre de nombreux débats… Coût carbone, taxe carburant, vols intérieurs inutiles, nouveaux types d’avion etc… On peut se poser la question si les grands industriels et les gouvernements réfléchissent toujours à des moyens pour économiser les énergies fossiles, ou seulement à un nouveau système favorable à la planète mais qui sera rentable pour les innovateurs. D’où l’effervescence aussi pour trouver des nouveaux systèmes de déplacement. Notre planète on l’aime pour la traverser en vol aussi souvent, et c’est sûrement aussi pour cela que beaucoup travaillent à des solutions. Mais le business aéronautique dans son ensemble doit s’y retrouver, et c’est normal en période poste-crise. Les détracteurs de l’aéronautique ne pensent pas assez au fait que ce secteur génère des dizaines de millions d’emplois dans le monde. Notre activité aéronautique dite de « loisirs » pèse aussi dans la balance commerciale. Il y a des emplois chez les constructeurs de petits avions, des pilotes qui volent dans des écoles, des sous-traitants qui fournissent les ateliers. Nos aéroclubs consomment du carburant, paient des licences pour les fédérations sportives, et font vivre les aérodromes où ils séjournent. C’est du lien social et économique, les visites, les baptêmes de l’air, les rencontres interclubs et la convivialité dans les bars et buvettes de bord de piste. C’est pour pérenniser toutes ces activités que l’on commence à voir des solutions « volantes » aux réchauffement planétaire. Le Pipistrel slovène, un biplace 100% électrique, est le seul avion au monde qui n’a plus besoin de carburant pour voler, il suffit de le charger à une borne. On commence à le voir sur certains aérodromes, en école et la FFA le fait voyager sur les terrains de France pour le faire découvrir. La société VoltAéro vient de franchir une étape d'importance avec Cassio 1 qui a utilisé pour la première fois son module de propulsion hybride électrique en 2020. Ce module sera installé sur la famille d'avions de transport régional de 4 à 10 places en cours de développement. Et enfin la plupart des constructeurs avion utilisent leurs recherchent sur les taxis électriques, issus des drones, pour élargir les nouvelles technologies sur des avions de loisirs et transports. "Prendre son envol sans déranger personne, avec le vent comme seul bruit", voilà une idée possible de Léonard de Vinci, pensée il y a plus de 500 ans. Cette envie, pas besoin de COP26 pour qu’elle continue encore à faire rêver les hommes et les ingénieurs. Alors faisons vite ! Il n’y a pas que nos enfants qui attendent…
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