Aéroclub de la Haute-Saône


Aérodrome du Sabot

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05/10/2020 - En plein dans le mille.

« En plein dans la 1000 plutôt ! » précisait en Août Jean-Alain (dit Tintin), le mécano du club plongé dans le moteur d’un DA20. C’est qu’il a transpiré à grosses gouttes durant cet été le membre de VPM service, loin des plages et de nos piscines, la maintenance a été dense ces 2 derniers mois ! Et ce n’est pas Jacques, le chef pilote qui vous dira le contraire,  jonglant avec les dispos avions pour poursuivre l’instruction aux élèves disponibles…. Bref, nous avons décollé, volé et rempli les carnets de route, le temps était venu de soigner comme il le fallait nos appareils.

« La visite 1000 H m’a pris environ 10 jours de travail » explique le mécano, en précisant « Avec ces avions, ce n’est pas de gros travaux mais plein de petites choses à faire : dépose et repose réservoir, avec par exemple la vérification complète du plan horizontal avec la profondeur et le compensateur comme plus grosse intervention… »

Un avion vole entre 300 et 400 heures par an (exemple DA40) et un peu plus pour un DA20, et les butées sont 50h pour un biplace et 100h pour Victor-Fox, ces machines reviennent donc souvent au hangar pour l’entretien. « On connait les petits détails à surveiller, mais pas de grosses surprises, c’est de la bonne mécanique ! » nous confie Tintin, même si à ces interventions programmées, il faut parfois s’adapter : « A 100h de la butée 2000 heures, il a fallu changer le moteur de F-GVHS, cet été aussi, on était vraiment sûr de pas s’ennuyer !  »

Le bilan mécanique est bien rempli, avec l’échange moteur du Diamond 40 en début d’année plus les interventions de cet été, on comprend vraiment l’utilité de la présence du mécano 3 jours par semaine, en partage avec l’aéro-club de Montbéliard, qui possède des DR400 et un DR300.

Ajoutons les petits pépins mécaniques que les pilotes remarquent au retour de vol, peu de semaines sans voir se déposer un capot par-ci ou une casquette de cockpit par-là, bref ça bosse dur sous les tôles brûlantes du hangar, et même si celles-ci seront bientôt froides ou recouvertes de givre, cela ne s’arrêtera pas de voler et faire de la mécanique au club…

Saint-Exupéry disait « L’Essentiel est invisible pour les yeux… » et nous, pilotes et membres du club, on ne voit pas toujours tout ce qui se passe en coulisse, d’où ce petit coup de lumière sur la mécanique .

Pour finir complétons la citation à Saint-Ex « …On ne voit bien qu’avec le cœur ! »                           

C’est du cœur à l’ouvrage qu’il faut avoir à LFQW !

Fly Safe et bonne rentrée à tous .

 

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