Un dernier tour de vis pour Claude, notre mécano !

Et voilà, le temps de la retraite est arrivé pour Claude Bourquin, mécanicien avion affecté au club de Vesoul et Montbéliard.«Je suis arrivé en novembre 2004, à la création de l’unité atelier commune aux deux clubs, 15 années de passées déjà !»confie-t-il en déposant le capot de roue du DA20 en visite ce jour à l’atelier.

Claude, originaire de Valentigney, né là-bas et y habitant toujours depuis1957, connaît bien la région, et mieux encore depuis qu’il vole avec son avion personnel, un CP 750 entièrement fabriqué par lui.«Ancien mécanicien de précision, et voulant me reconvertir dans l’aéronautique, c’est la fabrication de mon avion qui m’a dirigé en stage chez Amaury de la Grange dans le Nord, pour tout comprendre et apprendre au mieux ce métier».

Il revient alors exercer à Montbéliard et puis se partage ensuite avec l’atelier Vésulien.«L’arrivée des Diamond, c’est une bonne remise en question».

«D’abord il y a ce fabuleux vol de retour des ateliers d’Avignon avec un DA40, on est rentré avec bonne météo et survol des alpes, avec Jacques et Joseph, quel souvenir!»

et puis il rajoute très vite «et la journée Portes Ouvertes de 2018, le monde, le plateau avion et l’engouement au club, ça aussi c’est l’un de mes meilleurs moments!»

Des avions de toutes sortes, il en a avitaillé sur la plateforme du Sabot, et puis vu de toutes tailles se poser, petit coucou voltigeur jusqu’au mythique B-17, «mais de tous ceux que j’ai vu, le plus bel avion à mon goût, c’est un Beech 17, propriété d’un américain qui faisait le tour de l’Europe. Après les présentations, il m’a emmené avec Jacques faire un vol, quel souvenir aussi.»

Les temps libres et les week-end seront bien remplis, Claude sait déjà ce qu’il va faire:«D’abord je vais faire voler un peu plus mon avion perso, puis je vais en profiter aussi pour continuer aux vols du club Dassault de Montbé, avec le Flamant, c’est pas le boulot qui manque».

Toujours un «bon vol» annoncé à la sortie du hangar, toujours une question pour savoir qui l’on est, où l’on va, et toujours une réponse aux questions mécaniques ou petits soucis avant vol pour les pilotes croisés. Bref, c’est pour sûr une bonne personne qui s’en va à la retraite et laissons-lui le mot de la fin:«Bientôt on fêtera mon départ, mais je ne veux pas quitter le club comme cela, j’aurais toujours plaisir à revenir me poser à LFQW, ou voler avec vous autres, c’est certain!»