Aéroclub de la Haute-Saône
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27 septembre : Vesoul / Mont-Dauphin Saint Crépin, une histoire de chaussures...
  Deux jours à la montagne et une randonnée haute en couleurs du côté du saint patron des cordonnier les 27 et 28 septembre 2014.

F-GVHS
Pilote : Marie-Elise, passagère : Marie-Bénédicte.

 

Par un beau week-end de septembre, nous décidons de partir passer deux jours dans les Alpes et de nous poser à Mont-Dauphin/Saint-Crépin pour sortir du tour de piste et se frotter à de gros cailloux.

A Mont-Dauphin il y a une forteresse érigée par Vauban au XVII eme siècle. Le terrain est le long de la vallée et c’est, avec Barcelonnette, le seul terrain en altitude qui n’est pas classé altisurface nécessitant une qualif de site, du moins c’est ce que l’on nous assuré.

   

Quant à Sant Crépin peu de personnes le savent mais c’est le saint patron des cordonniers et c’est un détail qui va prendre toute son importance dans cette histoire.

Départ de Vesoul à 14h30, en retard, pour la nav aller nous passons par LFJD, WC, le Lac du Bourget, merci le controle, la vallée de Grenoble, puis la vallée au nord de Gap jusqu’à Serre-Ponçon et enfin Saint-Crépin qui se cache jusqu’au dernier moment derrière la montagne.

Une arrivée un peu sportive, 25 kts de vent du Sud et la vente arrière entre Saint-Crépin et la montagne nous change de nos circuits tranquilles en plaine. 

Après s’être occupé de l’avion nous réussissons à trouver un taxi, ce qui n’est pas chose facile, pour nous emmener jusqu’au gite. Endroit charmant mais malheureusement totalement isolé.

 

La bourgade la plus proche Guillestre est à 50 min de marche, ce qui nous ouvre l’appétit. Arrivées à Guillestre l’estomac dans les talons tous les restaurants sont complets ou fermés à l’exception d’une pizzeria. La pizza et la salade ne sont pas à la hauteur…des montagnes qui nous entourent… et nous entamons les 50 minutes de marche retour rassasiées mais non pas alourdies par un repas trop riche. 

A la différence de l’aller nous ferons la petite grimpette jusqu’au gite dans la nuit avec une seule lampe de poche, c’est à ce moment que nos pieds se rappellent à notre bon souvenir en effet les baskets légères et les ballerines ne sont pas du tout adaptées à la montagne. Arrivées au gite ampoules et très mal aux talons. 

Le lendemain matin le taxi ne devant être là qu’à 14h00 nous décidons de continuer notre exploration de ce joli coin de montagne en retournant à ….. Guillestre en passant par le sommet, de nouveau 50 minutes de marche … les ampoules grossissent et il faut admettre que la voiture est une invention merveilleuse. Arrivées à Guillestre nous décidons de visiter la vieille ville, à cœur vaillant rien d’impossible.

Guillestre c’est joli un peu décrépi et surtout ça monte tout le temps et il y a plein de pavés dans le quartier ancien. C’est très douloureux pour nos pieds que nous écoutons enfin. Nous nous attablons donc pour une heure à une terrasse ensoleillée ou l’on reprend des forces.

 

Re taxi, re-preparation nav, re-preparation avion, toujours mal aux pieds … pour le retour ce sera Briançon, LFJK, Chambery, LFJD et Vesoul avec une altitude max de 12500 ft, oui le niveau 125 !!!

 Décollage face au sud, toujours vent dans l’axe et c’est partie pour 30 minutes d’ascenseur au-dessus du fort de Saint Crépin. Les premiers 2,000 pieds sont chaotiques l’avion est chahuté par le vent, les pilotes aussi et les perfo de montées sont …. décevantes voir même préoccupantes. – 200 ft avec une assiette de montée c’est un peu embêtant mais les pilotes s’obstinent l’ HS tient bon, et les pieds s’accumulent. Les nôtres se reposent.

Arrivés au niveau 125 le spectacle est magnifique et la nav se déroule sans problème. Le vent est bien là et nous permet d’avancer vite, 80 kts affichés pour des pointes à 146 kts au GPS.

Le paysage est grandiose même s’il n’y a pas beaucoup d’endroit pour se dérouter en cas de problème mais les planeurs font ça tous les jours. L’HS se comporte magnifiquement bien malgré une PA asthmatique de 18 pouces. Bientôt la dernière barre de montagne et nous entamons notre longue descente vers LFJD en se recalant sur WC puisque notre recherche de vallées nous à un peu éloignées du trait. La fin de la nav se fait sans difficulté.